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Le fait n’est plus un secret pour personne, plusieurs injustices sont commises à cet effet. Elles tendent même à s’enraciner si ce n’est déjà le cas, dans le domaine de la gestion foncière au Cameroun : « les minorités des riches, celle de la classe administrative et économique, s’accaparent des terres au Cameroun au détriment des populations vulnérables et sans défense », s’est indignée l’honorable Marguerite Dissaké. En plus de ce fait, il est également à signaler le greffage de l’insuffisance de la protection des droits des colllectivités coutumières sur les terres ancestrales ; les mécanismes à activer en cas d’expulsions, d’expropriation pour cause d’utilité publique devant conduire à des indemnisations. Car, « il est douloureux que des familles qui ont vu leurs titres fonciers abandonnés à l’administration, et qui ont perdu leurs biens ne puissent pas, après des années, être indemnisées. Alors que les discours que nous entendons sont que ces indemnisations sont souvent faites après l’exproriation ». Que dire alors des étapes à parcourir pour l’obtention des titres fonciers et leur sécurisation, s’il ne s’agit pas de l’obsolescence des textes juridiques relatifs à ce processus !? C’est dire que l’entretien de ce clair-obscur, quand il finira par exploser, fera des dégâts collatéraux dont personne ne s’imagine les conséquences.