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QUI POUR REMPLACER MARCEL NIAT NJIFENJI ?

Par La Rédaction
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Au moment où nous mettions sous presse cette édition, l’heure n’était plus à la confection des listes, encore moins au dépôt des candidatures. Cette articulation ayant pris fin le 28 janvier dernier à minuit. Il ne se faisait plus l’ombre d’un doute que le Rdpc, parti au pouvoir, allait concourir sur toute l’étendue du territoire national et surtout qu’au regard de la configuration actuelle des conseils municipaux et même régionaux, le parti, quand bien même il ne se trouve pas en terrain conquis, va avec l’avantage des pronostics, car étant le seul à véritablement concourir.

 Depuis le 28 janvier 2023, au niveau d’Elecam, organe en charge de l’organisation du scrutin, l’heure est au traitement des dossiers avant la publication des listes définitives des candidats. Une étape essentielle vers l’élection prévue pour le 12 mars dès lors que le conseil électoral aura examiné lesdits dossiers de candidature, notamment leur conformité par rapport à la loi. Un aspect pour lequel le Rdpc, le parti au pouvoir, semble avoir pris toutes les dispositions surtout quand on sait que la seule convocation du corps électoral par le chef de l’Etat, a fait naître de nombreux appétits en interne. On pourrait d’ailleurs les deviner à la seule analyse de la circulaire signée de son président national, s’appesantissant sur le renouvellement et le rajeunissement de ses élus dans la Chambre haute du Parlement. Ainsi, chacune des dix listes de sept candidats devra compter deux candidats âgés de 4050 ans dont une femme titulaire et une femme suppléante. Si à l’observation de la configuration actuelle des Conseils Régionaux et Municipaux, il ne se fait pas de doute que le Rdpc pourra rafler le plus grand nombre de sièges, tous les regards seront alors braqués sur l’élection ou tout au moins la désignation de celui qui remplacerait Marcel Niat Njifenji au poste de président du Sénat. 

Ce qui devra être pris très au sérieux quand on sait que le président du Sénat est la personnalité qui pourra assumer constitutionnellement les fonctions de président de la République en cas de vacance du pourvoir. L’autre enjeu poursuivi par les sept partis politiques représentés au Sénat pour le compte de la deuxième législature 2018-2023, est aussi d’augmenter leur nombre de sièges actuels ou au moins à les conserver au sein e la Chambre Haute du parlement. Sur ce plan, pas beaucoup d’illusions à se faire dans les rangs de l’opposition. Ce d’autant plus que le Social Democratic Front (Sdf) en même temps qu’il est toujours autant desservi par la crise anglophone qui lui a fait perdre toutes ses mairies en 2020, dans ses fiefs traditionnels du Nord-ouest et du Sud-ouest, au bénéfice du Rdpc, est secoué par une crise interne qui fait même craindre une i m p l o s i o n . On se serait alors retourné du côté de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès. Mais de ce côté-là aussi, on se heurte au régionalisme qui caractérise cette formation politique. Du coup, tous les regards se retournent vers le président de la République, chef de l’Etat qui, ayant indiqué depuis fort longtemps déjà et dans un contexte assez différent, qu’il aimerait laisser un pays dans lequel règne la démocratie et la paix, se devra e prendre ses r e s p o n s a b i l i t é s .

MPA

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