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RESTRUCTURATION AU SEIN DU SDF : LES ANCIENS CADRES PANIQUENT, Par MPA

Par La Rédaction
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Alors que le Chairman et ceux qui lui sont restés fidèles se battent pour redonner au parti son image d’antan, certains cadres s’estimant frustrés et voyant leurs privilèges menacés, ont engagé un procès en sorcellerie contre Ni John Fru Ndi pour camoufler leur mensonge vis-à-vis du peuple. C’est à se demander comment peut-on dealer avec l’administration et faire semblant de combattre la même administration ?!

La meilleure défense, c’est l’attaque ». Cette philosophie, si elle cadre souvent très bien dans le domaine sportif et footballistique particulièrement, serait celle adoptée par certains militants u Social Democratic Front (Sdf) au fur et à mesure que se profile à l’horizon l’échéance d’un congrès de cette formation politique. Pour faire bonne figure, une trentaine (32 pour être exact)) de cadres du Social Democratic Front (Sdf) a saisi le Tribunal de grande instance (Tgi) de Mfou pour obtenir l’annulation de l’éviction de tous les responsables du parti absents du processus de réorganisation des instances dans les différentes régions du pays de leur droit d’être candidat à une quelconque élection.

On se souvient que ces résolutions ont été prises pendant la réunion du Comité exécutif national (Nec) du 23 juillet 2022. Si sur la forme, une telle démarche peut tenir la route, sur le fond, on comprendrait aisément qu’il s’agit d’une agitation qui repose sur d’autres intérêts que ceux visés par le parti dès sa fondation. Sinon, qu’est-ce qui expliquerait le fait que six mois après une résolution qui avait été prise en toute collégialité au cours d’une réunion du Comité exécutif national, que l’on vienne à la rejeter, que l’on estime que le Chairman Ni John Fru Ndi aurait violé les statuts du parti ? Entretemps, où étaient-ils passés, ceux qui se prennent pour des juristes assermentés aujourd’hui. Ne sait-on pas que pour investir un candidat à un quelconque poste électif, enquêter sur sa moralité est un fait tout à fait naturel et normal ? Est du fait de l’imminence d’un scrutin (les élections sénatoriales), que ce soudain regain de vitalité est apparu ? Ne serait qu’en nous limitant à ce seul aspect, on pourrait comprendre que les véritables convictions de ces cadres n’étaient pas de se mettre au service du parti, de la démocratie, mais à leur propre service. « Ce sont ces personnes qui enfreignent les statuts du parti. Ils ne connaissent pas la constitution elle-même », a répliqué le chairman avant d’ajouter : « Lorsque nous nous réunissons en tant que Comité Exécutif National et qu’il y a des questions sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord, ils peuvent convoquer une autre réunion et demander un examen, mais ils ne l’ont pas fait. Au lieu de cela, ils se sont séparés et sont allés à Mbouda, y ont tenu leur propre réunion. » Mais du côté des 32 plaignants, cette résolution est anti-statutaire. Ils citent à cet effet, l’article 7 de ce texte qui prévoit que «tout membre qui est financièrement en règle avec le parti et qui est membre actif, a le droit d’être électeur lors de toute élection et est éligible à n’importe quel poste ou fonction au sein du parti». « Attendu que les requérants sont tous de hauts cadres du Social Democratic Front, parti dans lequel ils occupent de hautes fonctions à divers titres, qu’au cours de l’année, qu’au cours de l’année 2022, alors que le parti devait plus s’occuper à préparer le prochain congrès exécutif des membres du comité exécutif national, ils sont plutôt surpris d’assister à une série de manœuvres anti-statutaires qui ternissent l’image de marque de leur parti aux yeux de l’opinion publique nationale », a-t-on pu lire dans cette assignation à comparaitre adressée au chairman.

Qualifiant ces manœuvres de sordides, inacceptables et antidémocratiques, ces cadres, sans jamais faire cas de ces « supposées manœuvres », ont indiqué qu’ils se sont senti obligés de saisir la justice. De quelles manœuvres s’agiraient-ils ? On n’en sait trop rien ; on se contente tout simplement de citer l’article 7 des statuts qui fait cas des conditions d’éligibilité d’un potentiel candidat. Allant plus loin, c’est l’article 9 du règlement intérieur qui fait cas des critères d’investiture. Et que de ce fait, il y a lieu d’annuler le point 5 des résolutions du 23 juillet 2022 se rapportant à la réorganisation et au renouvellement interne des structures du parti.

Alors que le Chairman devrait comparaitre devant le Tribunal de Première Instance du Mfou à Yaoundé le 9 février 2023, la panique qui s’est emparée de ceux- là mêmes qui ont porté plainte parait plutôt inexplicable. En l’état actuel des choses, on se demande bien qui est dans l’illégalité. Est-ce une façon pour ces cadres du parti de vouloir prendre en otage l’opinion publique quant à la prise d’autres résolutions fortes lors du congrès qui est très attendu.

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