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-« La présidence du conseil d’administration devait échoir de plein de droit au représentant de la collectivité territoriale décentralisée qui porte aujourd’hui à sa tête un maire ».
-« Le mandat des administrateurs et celui de PCA sont arrivés à terme le 18 août 2020 et aucune assemblée générale n’a été convoquée pour pourvoir à leurs remplacements ».
-« La poursuite de l’intérêt social de la SMID S.A serait paralysée par le fait que le Délégué du Gouvernement autorité administrative disparue continue de présider le conseil d’administration ».
-« Ce dysfonctionnement établi du conseil d’administration contrarierait la poursuite de l’intérêt social de la SMID de sorte qu’il revenait urgent d’y nommer un AP ». Cette « carence » alléguée a été régularisée par l’ordonnance n° 802/ 2020 du président du tribunal de première instance de Bonanjo portant prorogation jusqu’au 31 mars 2021 la date de la tenue de l’assemblée générale. Et dire que la direction des affaires juridiques et du contentieux de l’hôtel de ville de Bonanjo est pilotée par un magistrat de 3e grade ! Toujours est-il que dans un projet de massacre judiciaire, la mairie de la ville a sollicité d’assigner le PCA, les actionnaires de catégories B, C, D ainsi que la SMID S.A. Le président du tribunal a fait droit à cette demande par ordonnance n° 136 du 2 février 2021. Ce n’est que la SMID S.A qui a été assignée comme l’indique l’ordonnance sus citée. Il importe de noter que le mode de saisine du juge a été pour le moins équivoque. Ce qui a conduit le conseil de la SMID a soulevé des exceptions qui n’ont pas été prises en compte. Le juge lui ayant refusé la possibilité de plaider au fond. Rappelons par ailleurs que l’ordonnance n° 68/HH du 12 février 2021 a fait l’objet d’une cascade vertigineuse. Le juge a rendu son ordonnance à 10h05 minutes. A 13 heures la grosse a été délivrée au nommé MOUKETE EKOUME, magistrat en service à la direction des affaires juridiques et du contentieux à la mairie de la ville. Cherchez l’intrus !
Créée par appel public à l’épargne, la Société Métropolitaine d’Investissement de Douala (SMID S.A) compte dans ses livres comptables, plusieurs débiteurs au rang desquels la CUD (800 millions FCFA), les communes d’arrondissement de Douala IIe et Douala 5e pour des montants respectifs de 65 millions FCFA et 60 millions FCFA. Nous y reviendrons sur les aspects financiers.
Albert Anatole AYISSI