A la considération de ce que l’élection présidentielle au Cameroun se tiendra en 2025, et au regard du tournant décisif que la Nation toute entière abordera, il y a lieu de commencer déjà à prendre toutes les dispositions afin que tout se déroule dans la paix et la tranquillité. Il y va de l’intérêt de tout un peuple.
Deux ans encore et il sera organisé au Cameroun, une élection présidentielle de tous les enjeux. D’autant plus qu’il pourrait s’agir de cette transition générationnelle dont a fait allusion en son temps le président Paul Biya. Mieux encore, tout le monde sera fixé au sujet d’une éventuelle représentation de Paul Biya à cette élection ou alors s’il s’en retournera au village. A la seule considération de des deux aspects, plusieurs indices permettraient de penser que l’élection Présidentielle de 2025 serait celle de tous les dangers dans l’histoire des élections au Cameroun et surtout de l’accession à la magistrature suprême. La situation semble encore plus délicate que tout le monde reste convaincu que Paul Biya ne se représenterait plus. Dans ce cas, qui pourrait alors le remplacer ? Qui pourrait rassembler l’assentiment de l’ensemble des Camerounais ? Ce d’autant plus que Des dispositions doivent être prises afin d’éviter un bain de sang qui se dessine à l’horizon Lorsque vous analysez l’espace médiatique, ce qui sort de la bouche des uns et les autres, ce que disent les opposants, les autorités administratives, ceux qui contrôlent l’appareil de l’état actuellement, plusieurs signes d’enlèvement des hommes des médias ,des révélations sur des cas de détournement, des vrais faux émissions des mandats d’arrêts, le calibre des personnes emprisonnées a tôt ou a raison. Il est louable d’arriver à la conclusion que transition politique calme sera impossible au Cameroun
Martin Paul Akono
