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Sur un autre plan, il a été fait cas de la création d’une startup servant de plateforme de commande et de livraison des denrées alimentaires. Laquelle allait servir d’intermédiaire entre agriculteurs et consommateurs, la start-up en question allait permettre d’augmenter les revenus des producteurs et d’assurer la disponibilité des aliments. Des exemples de ce type se multiplient d’ailleurs sur le terrain. Car il est un fait, l’agriculture contribue pour près de 80% aux besoins alimentaires de l’Afrique et représente plus de 30% du PIB du continent. Toutefois, les lacunes des réseaux de commercialisation des denrées alimentaires réduisent l’accès aux marchés pour les agriculteurs, causant la perte de plus de la moitié des récoltes. C’est d’ailleurs le cas au Cameroun où l’agriculture occupe 60% de la population active. Si la création de certaines startups vise à faciliter les ventes à travers la mise en forme de plateforme où les consommateurs peuvent directement commander et se faire livrer toutes sortes de denrées, il reste que les agriculteurs manquent d’assez d’informations utiles. C’est à peine s’il existe des statistiques relatives à des recensements de producteurs par filières ou tout simplement par bassin de production. « L’histoire des startups » semblant être faite pour certains et non pour tous. Sans oublier le fondamental problème lié à l’enclavement. On aura donc beau inviter les jeunes à s’investir dans l’agriculture. Mais si ces mesures élémentaires d’accompagnement ne sont pas mises en forme, on n’aura toujours pas grand-chose à se mettre sous la dent.
MPA