ALTERNANCE AU SOMMET:FRANCK BIYA,UN CANDIDAT CREDIBLE?
Franck Biya, un jeune homme paisible qui, après une solide formation professionnelle et universitaire, s’est lancé avec pugnacité et perspicacité dans le secteur privé où compétitivité rime avec inventivité, ténacité et, parfois férocité.
Né le 21 août 1971 à Yaoundé, Emmanuel Franck Biya, est le fils aîné du président du Cameroun Paul Biya et de Jeanne-Irène Biya. Il est marié et père de quatre enfants. Il débute sa scolarité au Cameroun, puis il étudie à l’Université de Californie du Sud (USC) de 1989 à 1994, où il obtient un Bachelor double cursus en sciences politiques et en économie. Il effectue ensuite un stage de formation au sein de la BEAC (Banque des États de l’Afrique centrale) à Yaoundé, qui porte sur la régulation monétaire des banques commerciales en Afrique Centrale.
Entrepreneur aguerri, il confirme son penchant pour les affaires lorsqu’il décide l’interruption dans les années 1990 de ses études aux Etats-Unis pour se lancer au pays dans l’exploitation forestière. Hors des forêts camerounaises, Franck Biya est un promoteur économique à la tête d’Afrione Cameroun et de SFA Ingénierie. Difficile pourtant de connaître « avec exactitude les différents secteurs dans lesquels Franck Biya investit, ni l’étendue de son réseau ».
En 2004, il fonde la société d’investissement Venture Capital plc. Dans le cadre du sauvetage de Camtel, l’une de ses sociétés financières rachète des titres de créances Camtel en 2005 puis les revend avec plus-value en 2006 au gouvernement.
Franck Biya « s’est donné la peine » d’être courtois (il aurait pu être arrogant, insolent, outrecuidant, condescendant) ; il a pris le parti d’être intègre, travailleur, méticuleux, voir pointilleux. Il a refusé de « pantoufler » dans une niche à sous où il eût été gratifié d’un salaire mirobolant. Il a choisi la difficulté. Il a pris des risques en créant son entreprise, persuadé que l’entrepreneur est celui qui accepte de prendre des risques. Il a choisi de donner des emplois à des Camerounais. Il paie ses impôts. Lorsqu’il a bénéficié d’un crédit à la banque, il honore les traites à échéance, comme tout opérateur économique digne de ce nom (et ils sont légion dans notre pays). Il contribue, modestement, à l’instar de tous les jeunes de sa génération qui dirigent des PME, à la sueur de leur front, à augmenter le Produit National Brut. Il cultive consciencieusement son jardin.
Carrière
Bien qu’ayant passé une partie de sa jeunesse en Europe et aux Etats-Unis, Franck Emmanuel Biya n’est pas un novice en politique d’autant plus qu’il a toujours suivi l’ensemble des activités de l’agenda de son géniteur. C’est ainsi que lors de l’élection présidentielle de 2011, il apparaît régulièrement dans les meetings politiques de son père. Il est pressenti comme candidat à l’élection présidentielle camerounaise de 2018 mais ne se présente pas.
De façon générale, Franck Biya est au cœur de tous les projets impliquant des investisseurs désireux de s’implanter au Cameroun, que ce soit dans le secteur des mines, du transport aérien, de l’énergie ou des télécommunications. S’il devait se lancer en politique, son implication dans les dossiers économiques serait, à l’évidence, son point fort. Ce rôle d’intermédiaire a finalement fait de lui un conseiller officieux du président. »
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