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Une enveloppe importante
Pour le compte de l’année en cours, une enveloppe de 6,5 milliards de FCFA est déjà disponible. Elle sera répartie aux producteurs selon des catégories bien définies. Des sources proches du dossier indiquent qu’on aura des subventions en intrants agricoles (engrais, semences/plants et produits phytosanitaires), une autre sur les équipements et machines agricoles ainsi que, une dernière en rapport avec les infrastructures de soutien à la production. Pour entrer en possession desdites subventions, «les producteurs vont devoir déclencher le processus d’acquisition en mobilisant une quote-part de 60 à 70%, par la suite Fodecc débloque un montant de subvention à hauteur de 20 à 30%. Notons néanmoins que des préalables sont à remplir dans ce cadre, notamment l’auto-identification, la géolocalisation de la parcelle et détenir 2 hectares de plantation de cacao/café».
Comme on le voit, c’est une nouvelle ère qui se lève dans cette filière. Cette subvention intervient au moment où le marché camerounais du cacao et du café est en difficulté. La première est liée est à l’encadrement des producteurs, la seconde est liée à la mafia qui empêche à ceux-ci de vendre le kilogramme du café ou du cacao au prix homologué. Ceci à cause du phénomène de « cocsage » qui bat son plein dans l’arrière-pays. Et ceci avec la complicité des autorités très souvent. Dans certaines localités, des sous-préfets ont été saisis sur la question. Mais aucune solution n’a été proposée aux producteurs jusqu’ici. Ce qui laisse penser qu’ils tirent profit de cette mafia qui appauvrit davantage les cacaos et caféiculteurs.
Les pouvoirs publics doivent également y penser.
Martin Pau; Akono