Le gouvernement par le biais du ministère du Commerce a scellé deux magasins de matériaux de construction à , pour avoir gonflé les prix des matériaux de construction.
Vent de répression ce mercredi 15 juillet 2020 par les éléments du ministère du Commerce. Ces derniers ont fait un constat quant à une augmentation drastique des prix dans un magasin, par son personnel. Selon l’inspecteur principal des prix et de la métrologie, par ailleurs chef de la Brigade Régionale des contrôles et de répression des fraudes Hilaire Flavien Foumane « nous nous sommes déguisés en clients qui voulaient acheter du staff [matériau fait de plâtre et de fibres végétales] afin qu’ils ne soupçonnent pas que nous sommes en mission de contrôle. Nous avons remarqué leurs prix des matériaux de construction, notamment le staff, était passé de 5000 FCFA à 18000 FCFA. Apres leur avoir dit que nous étions prêts à en acheter, ils nous ont emmenés directement dans leur bureau principal. Nous avons dû fermer leur magasin, fait qui, d’après nos constats, était un magasin clandestin, à côté de la maison de distribution« .
L’inspecteur appelle la population à collaborer avec le ministère du Commerce, afin de réprimer les magasins clandestins qui se chargent d’augmenter les prix des marchandises. Étant donné que le Mincommerce ne peut pas superviser toutes les activités en même temps, les plaintes des clients nécessiteront une action sur le terrain. Le gouvernement depuis l’année dernière, a mis en place un numéro vert pour travailler 24/24 sur la répression des magasins illégaux. Chaque fois qu’une plainte est transmise, ils se rendent sur le terrain pour constater à quel point les allégations sont authentiques.
« Je profite de cette occasion pour exhorter les commerçants qui utilisent la pandémie de coronavirus comme une opportunité pour gonfler les prix des produits, à être très vigilants, car s’ils sont capturés, ils seront passibles de sanctions administratives graves« a déclaré l’inspecteur. Le Code Pénal a son article 256 stipule que « toute personne par quelque moyen qui exerce une pression sur les prix publics ou privés, peut se voir payer jusqu’à 40 000 FCFA à 20 000 000 FCFA et une durée d’emprisonnement de 2 mois a 4 ans » .