DÉGUERPISSEMENT DES HABITANTS D’ESSENGUÉ À DOUALA 1ER :MAITRE SIMON KACK KACK VEUT LA CHUTE DE CYRUS NGO, DG DU PAD DANS SA CHRONIQUE CONTRE LES SANS VOIX DU QUARTIER ESEENGUE.
POURQUOI INSISTE-IL, EN CETTE PÉRIODE DE REMANIEMENT,SURTOUT AU MOMENT OÙ LE NOM DE NOTRE BOSS CIRCULE POSITIVEMENT POUR UNE PROMOTION? LA,SONT DES QUESTIONS SUR LES LÈVRES DES EMPLOYÉS DU PAD EN CE MOMENT .
Alors que le nom de l’actuel Dg du PAD , CYRUS NGO circule depuis quelques jours comme le nouveau Ministre en charge des Travaux Publics, certains personnes y compris Maitre Serge Simon Kack Kack qui se dit avocat défenseur des intérêts du PAD semble ne pas être content avec cette promotion bien mérité,Maitre Simon semble vouloir a tout prix provoquer un mouvement d’humeur a travers sa chronique contre les les sans voix du Quartier Essengué.
Pourtant l’avocat est un mandataire dont la tâche est de représenter les intérêts d’un individu ou ceux d’un groupe,un véritable allié des sans voix sur la défense de leurs droits,c’est plutôt un rôle contraire que joue l’avocat au Barreau du Cameroun et Président Exécutif de l’association Panafricaniste Juristes d’Afrique pour la Bonne Gouvernance,Maitre Simon Serge Kack Kack contre les habitants du Quartier Essengué pour des intérêts égoïstes.
Plus les jours passent,plus l’appétit s’ugmente ..C’est une affaire d’environ 1000 hectares dont le PAD réclame être propriétaire de (335) trois cent trente cinq hectares sans fondement juridique.
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D’après la Chefferie Supérieure du CANTON BELL,le Port Autonome de Douala se fonde sur une proposition de Déclaration d’utilité Publique(DUP) adressé au Président de la République pour dicté sa loi sur des Camerounais qui habitent le Quartier Essengué depuis bientôt 40ans déjà.
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Pendant que le Directeur général du PAD cherche des voix et moyens afin d’avoir une solution apaisé a cette situation qui date de plusieurs année déjà et avant fait couler beaucoup d’encres ,les habitants de ce quartier cosmopolite avec pour majorité, les déplacés de la crise Anglophone restent confus sur les intérêts qu’à Maitre Kack Kack a travers le PAD..
Il ne se passe plus une semaine sans que ce juriste ne présente ce qui est désormais connu comme LA CHRONIQUE DE MAITRE Kack Kack CONTRE LES SANS VOIX ..
Ci-dessous,la chronique de ce jour.
Bonjour chers compatriotes,
Le Projet de déguerpissement des populations occupant illégalement la vaste parcelle du domaine public portuaire de Essengue va bientôt connaitre son épilogue.
Force est une fois de plus d’éclairer la lanterne de l’opinion publique sur les contours juridiques et stratégiques de ce Projet qui s’inscrit simplement dans la logique du renforcement de la compétitivité du Port Autonome de Douala (P.AD).
Sur le plan juridique, je puis vous faire observer, sur la foi de mon serment d’Avocat et en ma qualité d’observateur indépendant ayant mené des investigations approfondies sur cette Affaire, que le site de Essengue fait incontestablement partie intégrante du domaine public portuaire de Douala Bonabéri; il y a été incorporé par un Décret de Classement pris le Président de la République Ahmadou Ahidjo en 1975 suivi par de nombreux actes qui ont procédé à la délimitation globale dudit domaine.
Il convient sur ce point de préciser pour établir dêfinitivement le bien fondé de l’initiative du Port Autonome de Douala de récupérer ce site, que sur hautes instructions du Chef de l’Etat, une Mission Inter ministérielle conduite par les Services du Premier Ministre, Chef du Gouvernement est descendue sur le site ;
Lors de cette descente, cette Mission a procédé de manière contradictoire c’est à dire en présence de toutes les parties concernées (Autorités Traditionnelles, Administrations concernées et le Port Autonome de Douala (PAD), à la reconfirmation des limites du domaine public portuaire suivants les points géographiques des Décrets de 1975 et 1977;
Cette Mission en est arrivée à la conclusion que Essengue entre incontestablement dans la contenance superficielle du domaine public portuaire de Douala- Bonaberi;
Cela a été reconnu par toutes les parties avec la promesse des populations de prendre toutes les dispositions en vue de libérer.
Il convient de relever qu’en réalité, l’occupation illégale de cet espace a été entretenue par la Chefferie Supérieure du Canton Bell qui y a installé une frange majoritaire des populations qui s’y trouvent avec la conviction sans fondement juridique que cet espace relève de son territoire de commandement traditionnel.
Heureusement pour le Port Autonome de Douala (PAD), la justice camerounaise vient de confirmer sa posture légale dans cette Affaire tant il est vrai que les occupants illégaux du territoire de Essengue viennent de subir un autre revers procédural devant la Présidente du Tribunal Administratif du Littoral
En effet, cette dernière en date du 31 décembre 2021, a déclaré le Recours aux fins de Sursis à Exécution par eux introduit dans le cadre de cette Affaire irrecevable.
En tout état de cause, en l’état actuel de la situation, toutes les procédures que peuvent engager les Populatipns de Essengue pour tenter de conférer une légalité à leur occupation du site sont vouées à l’échec.
Sur le plan purement stratégique, il importe de rappeler s’il en est encore besoin que le Projet de déguerpissement du site de Essengue traduit la volonté hautement républicaine et patriotique du
Gouvernement d’impulser une dynamique de renforcement exponentiel de la compétitivité de cette plateforme portuaire.
Deux des trois principaux facteurs de la compétitivité d’un Port, comme il est généralement enseigné dans les grandes Ecoles Internationales de gestion portuaire, sont la sécurité de l’espace portuaire et la fluidité de la circulation au sein de cet espace pour éviter son engorgement.
Le Projet de libération du site de Essengue participe de ces deux impératifs qui, ajoutés à la facilitation des procédures destinées à améliorer les délais de passage, feront du Port Autonome de Douala (PAD) la plateforme portuaire la plus attrayante en Zone CEMAC.
Force est de noter en dernière analyse que le Port Autonome de Douala (PAD) a par ailleurs fait preuve de beaucoup d’humanisme dans la gestion de ce dossier, en donnant aux Populations le temps de partir, en proposant d’abord à ces dernières une libération progressive des sites concernés et surtout en leur proposant un accompagnement financier.
Contre toute attente et aussi paradoxal que cela puisse paraître, ces populations, manifestement téléguidées par certains esprits malveillants, n’ont pas su saisir cette main tendue.
Il conviendrait de déplorer les pertes enormes subies dans le cadre du Projet de securisation physique du Port de Douala Bonabéri notamment dans la réalisation de 25 kilomètres de la voie de contournement et 25 kilomètres de la desserte dont les emprises sont illégalement occupées par lesdites populations, accusant ainsi un retard de quatre (04) ans au demarrage.
Il est donc plus que jamais impératif de rattraper ce retard en procédant sans délai à l’évacuation du site.
Me Simon Serge KACK KACK,
Avocat au Barreau du Cameroun,
Président de l’Association Juristes d’Afrique pour la Bonne
Gouvernance