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INVESTIR AU CAMEROUN

Par La Rédaction
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09 milliards de FCFA, c’est le montant d’argent que souhaite injecter Etienne Valère olougou dans la région de l’adamaoua . Ce projet pourrait non seulement fournir des  emplois aux populations  de la région, mais aussi accroître les capacités économiques du pays.

09 milliards de FCFA, c’est le montant d’argent que souhaite injecter cet enfant du pays dans la construction d’une unité de production de produits laitiers [lait, fromage, yaourt], et de biogaz. C’est à travers la société agropastorale et industrielle de Ngaounsai [région de l’Adamaoua], qu’il souhaite reposer son projet. D’après le promoteur, c’est  de 200 emplois qui seront générés, et il bénéficiera des avantages fiscalo-douanières  prévus par la loi de 2013 [révisé en 2017, ndlr], portant incitations à l’investissement privé  en république du Cameroun. Une convention est signée depuis le 30 juillet 2020,  entre Etienne Valère Oloungou  et l’agence de promotion des investissements à Yaoundé.

Par conséquent, l’unité agro-industrielle en gestation dans l’Adamaoua pourrait  devenir la première unité industrielle de ce genre, à  être  opérationnelle dans cette région typique de l’élevage. Notons que les deux [02] laiteries construites par le gouvernement, dans les villes Meiganga et de N’Gaoundéré  n’ont concrètement été fonctionnelles   depuis bientôt 05 ans [ndlr]

Le site d’informations «  Investir au Cameroun«  nous informe que d’après les statistiques du ministère de l’Elevage, le Cameroun accuse un déficit moyen de production de plus de 170 000 tonnes de lait par an, étant donné que la production nationale culmine à environ 125 000 tonnes seulement, pour une demande estimée à  297 000 tonnes. Pour des experts cette faible production  du  lait s’explique tout simplement par le faible rendement des espèces, ainsi que l’enclavement des principaux bassins de production.

L’urgence de la mise sur pied d’une unité de production de produits laitiers trouve tout son sens, lorsqu’on sait qu’en 2015, les opérateurs  économiques du pays dépensaient 31 milliards de FCFA pour importer le lait. Cette déclaration est faite en 2016 au cours à l’ occasion de l’ouverture d’un forum, par Gildas Bertrand Ayi, chef du service de l’industrie laitière au ministère de l’Industrie l’Elevage, des Pêches et des Industries animales. Rappelons qu’à cette époque, la  rencontre visait à explorer les moyens pour booster la production du lait dans le pays.
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