Dans l’optique de la sécurisation des recettes dans le secteur du cacao et du café le gouvernement va procéder à une forme de digitalisation des procédures.
L’agriculture reste un m a i l l o n essentiel pour toute économie que ce soit au Cameroun ou dans les autres pays du monde. Dans la filière cacao et café, le pays dispose d’atouts non négligeables en terme de chiffres de cultures qui font pâlir d’autres pays de la sous-région Afrique centrale mais aussi les autres pays de l’Afrique voire du monde.
C’est la perspective de la sauvegarde et de la sécurisation des exportations du « made in Cameroon » dans la filière cacao et café que le gouvernement à travers le guichet unique des opérations du commerce extérieur(Guce) vient de parapher un accord cadre de partenariat avec un groupe de cinq organismes appartenant au secteur public et au secteur privé en l’occurrence l’office national du cacao et du café5(ONCC), le conseil interprofessionnel du cacao et du café(CICC), le fond de développement des filières cacao-café(FODECC), la société de développement du cacao(SODECAO) et la chambre d’agriculture.
A travers cet accord multiforme, il sera essentiellement question pour chaque maillon de la chaine de compétence de profiter voire bénéficier d’une aide subséquente de Guce pour un accès extrêmement important pour la sécurisation des recettes d’exportation. Une bonne nouvelle qui s’annonce salvatrice non seulement pour ces organismes qui s’occupent de façon p e r m a n e n t e des questions liées à l’amélioration de la qualité et de l’offre dans le secteur mais aussi du progrès des acteurs premiers que sont les producteurs. A travers cet accompagnement du guichet unique, il sera plus aisé de maitriser les allées pour ce qui est des opérateurs et les officiels. On s’attend aussi à la mise en œuvre d’un financement tout azimut dans la gestion et le fonctionnement de ces différentes structures qui s’occupent au quotidien de la filière cacao-café. Un véritable ouf de soulagement pour ces organismes qui entendent utiliser cet accord à bon ésian pour permettre à cette filière déjà plutôt mal en point de pouvoir reprendre du poil de la bête dans le cadre de leur exportation.
La production locale étant assez importante, il était de bon ton que la société en charge des exportations et des importations au Cameroun puisse jeter un regard sur la situation du cacao et café qui avaient du mal à s’améliorer. Avec ce coup de pouce, il est clair que dans la situation va connaitre des avancées significatives surtout que les structures en charge de ces questions seront mieux outillées pour gérer de manières efficaces les situations qui vont se présenter.