Accueil » TÉLÉCOMMUNICATIONS: UNE NICHE D’EMPLOIS CONSIDÉRABLE

TÉLÉCOMMUNICATIONS: UNE NICHE D’EMPLOIS CONSIDÉRABLE

Par La Rédaction
Publié le : Dernière mise à jour le 0 commentaire 78 vues

Le secteur des télécommunications est en net essor au Cameroun, avec son lot de structures qui exercent dans le milieu. Il en est de même pour l’emploi dans son domaine qui voit son chiffre grimper de jours en jours. Une véritable bouffée d’oxygène pour le pays en proie aux questions liées à l’emploi.

L’emploi reste et demeure une problématique d’intérêt national au Cameroun, et les pouvoirs publics qui sont chargés de l’amélioration de ce climat sont interpellés au plus haut niveau. Dans le secteur des télécommunications, la situation semble aléatoire à la lumière des grandes mutations qui existent dans le secteur car il faut reconnaître que L’emploi dans le secteur des télécommunications n’a cessé de diminuer depuis l’éclatement de la bulle Internet dans les années 90. La progression de l’emploi a décroché et depuis lors, sa croissance s’est principalement limitée au secteur de la téléphonie mobile. Les salariés du secteur des télécommunications ont connu des verts et des pas mures durant ces années. Il faut tout de même reconnaître que dans l’ensemble, il est clair que la composition de l’emploi dans les télécommunications s’est transformée très rapidement. Les années prospères font désormais partie du passé et sur le marché du travail, on repère des groupes respectifs de gagnants et de perdants, on a même constaté que certains nouveaux salariés du secteur sont majoritairement peu qualifiés et occupent des postes commerciaux ou de service clientèle, sous contrats de durée déterminée.

En effet, l’emploi dans le domaine des télécoms est nettement tributaire d’un certain nombre de paramètres. Ceci étant, le chiffre d’emplois direct et déclarés officiellement dans un rapport de l’Agence des régulations des télécommunications qui date de 2016 fait état de ce qu’il existe près de 6 245 personnes qui sont employés directement ou indirectement à travers des sous-traitances. Bien que des emplois aient été créés dans le secteur, ces créations se sont limitées aux fonctions de vente et de commercialisation, et aux postes de spécialistes de haut niveau. Aussi, le régulateur fait remarquer avec que le nombre d’emplois actif chez les opérateurs était nettement en hausse dans les années 2013,2014 et 2015. Il explique par ailleurs que cette augmentation qui a eu lieu au courant de ces années est due en grande partie par les arrivées dans le marché des opérateurs comme Nextel qui est le 3ème opérateur mobile au Cameroun. Aussi, l’accrue de la nouvelle vague de possibilité dans l’économie numérique a aussi apporté son lot de possibilité pour l’emploi surtout en milieu jeune. Ainsi, avec l’ouverture des frontières et l’accessibilité de la fibre optique, on a assisté à la venue d’acteurs importants dans le développement des services. De nouveaux métiers en perspectives… Avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, on est en plein dans la mise en œuvre de nouveaux métiers pourvoyeurs d’emplois dans un environnement fortement marqué par le chômage qui prend des proportions inquiétantes surtout en milieu jeune. Aussi, il faut reconnaître que l’économie numérique est une science qui nous permettra de rentabiliser les activités dans tous les domaines de la vie nationale ? C’est ainsi une occasion unique pour les jeunes de faire de petits métiers comme le e-commerce, un commerce qui se fait en ligne avec des commerciaux. Il faut noter ici que l’économie numérique offre des opportunités économiques non négligeables pour les populations, elle contribue de manière significative à l’augmentation de la productivité et de l’efficacité des marchés.

Ce secteur qui est une grande opportunité en termes d’employabilité est en train de devenir un pilier dans la création des nouveaux métiers et par ricochet un pourvoyeur de valeur ajoutée considérables. Il faut le dire sans gêne la numérisation irrigue tous les secteurs l’économie mondiale et le secteur des technologies de l’information et de la communication est en train de devenir un segment majeur de l’économie des principaux pays dits « industrialisés ». Le Cameroun n’a donc pas le droit de rester à la traîne et créer les conditions favorables pour l’émulsion de ce nouveau modèle économique et créer parallèlement l’offre en termes d’emplois qui va avec, puisque de façon générale, l’Afrique représente environ 5% de taux de croissance dans le secteur des télécoms. Mais le constat qui est fait révèle qu’au Cameroun, son développement n’y est pas. La nécessité de repenser l’emploi dans ce secteur… Avec le développement des réseaux qui sont pour la plupart de la nouvelle génération, il apparaît clairement que les opérateurs qui exercent dans le secteur des télécoms puissent employer une compétence avérée appartenant à des catégories professionnelles bien précises d’où la nécessité de mettre l’accent sur un personnel qualifié. On note aussi un besoin imminent en ce qui concerne la formation qui se veut une nécessité à mettre en œuvre puisque les opérateurs ne sont pas très enclins à investir dans le capital humain et la formation. Une telle évolution ne peut qu’exacerber les défis évoqués plus haut; l’exigence d’investissement porte non seulement sur les infrastructures mais aussi sur le capital humain.

Durant la décennie écoulée, les investissements dans le secteur des télécoms ont traversé une période mouvementée, lorsque le secteur des télécommunications s’est trouvé pris dans le tourbillon de la bulle Internet aux alentours de l’an 2000. Durant cette période, les opérateurs de télécoms ont concentré leurs efforts sur l’investissement dans les licences 3G au détriment de la formation des personnes à même de faire le travail, en particulier les opérateurs européens. Enfin de compte, il est clair que l’emploi dans le secteur des télécommunications est une nécessité pour le Cameroun, mais elle nécessite une formation des acteurs du domaine. Et ceci passe par une implication des pouvoirs publics en donnant la possibilité de mettre en place des centres de formations dans les nouveaux métiers du numérique et des NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication).

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Articles Similaires

Lancer le chat
1
Besoin d'informations ?
Hello
Puis-je vous aider ?